Mon premier salon comme auteure
Malgré la frilosité (et l’absence de soutien) de mon éditeur à l’égard des salons du livre, l’idée d’y participer me tentait depuis quelques mois. Avoir… Lire la suite »Mon premier salon comme auteure
Malgré la frilosité (et l’absence de soutien) de mon éditeur à l’égard des salons du livre, l’idée d’y participer me tentait depuis quelques mois. Avoir… Lire la suite »Mon premier salon comme auteure
Presque trois ans jour pour jour après mon premier article sur le sujet, j’ai envie de vous raconter la suite de l’expérience. La suite du… Lire la suite »À la pêche aux éditeurs (suite)
Le processus était bien rodé. Tous les vingt ans, deux représentants de chaque cité-État étaient choisis par leurs concitoyens pour participer à cet évènement. Cette constitution serait la quatre-cent-quarante-quatrième depuis la fin de la guerre de Parosse. Si les discussions avaient été longues à la fin de la guerre avant d’arriver à un consensus, tous les callysthis avaient mesuré l’impact de ce nouveau fonctionnement. La garantie d’une constitution adaptée à l’évolution du monde, choisie par ses habitants. Ni par les citadins, les pêcheurs ou les commerçants, mais par l’ensemble des corporations et des sensibilités. Cela garantissait aussi la suppression au fur et à mesure des anciennes lois qui n’avaient plus de raison d’être. Pendant l’année qui allait s’écouler, chaque article de la constitution en vigueur serait reconsidéré, soupesé, décortiqué. Puis les nouvelles propositions verraient le jour, et commencerait alors la difficile synthèse jusqu’au texte final.
Aujourd’hui, tout va trop vite. Les joies sont trop intenses, et les peines insupportables. Plus personne n’a le temps de rétablir les voies d’énergie.
Je ne suis pas seul et vous non plus. Chaque parcelle de cet univers concourt à l’équilibre de l’ensemble. Entendez le chant de l’herbe folle dans les prés, elle vous enseigne la voie de la nature. La voie de la résilience et de la patience. Celle qui sait que tout arrive à point nommé, ni trop tôt, ni trop tard, quoi que votre pensée cartésienne vous assène.
Lire un livre, c’est suivre le mouvement impulsé par l’auteur. C’est lui qui a figé la trame et qui vous accueille dans son histoire.
Lire un livre, c’est être acteur de votre lecture. Vous pouvez choisir de suivre, ou pas, le rythme de l’auteur. Si vous suffoquez, faites une pause, même si c’est le milieu du chapitre. Si vous l’avez trouvé trop court au contraire, tournez la page, la suite vous attend.
Utilisez la liberté du livre. Rien ne vous oblige à suivre pas à pas le rythme de l’auteur s’il ne vous convient pas tout à fait. Vous pouvez sauter un paragraphe, et vous arrêter quand vous le souhaitez. Soyez bienveillant avec vous-même. Comme dans un restaurant, vous pouvez choisir de ne pas prendre de dessert.
L’auteur a écrit le livre qui lui ressemble, mais vous n’êtes pas lui.
Faites-vous le cadeau de vous offrir la lecture qui vous ressemble.
Si cette étape a été difficile, félicitez-vous. Et sachez que tout est toujours parfait. Chaque décision prise vous emmène à votre prochaine expérience. Vous vous trouvez exactement là où vous devez être en ce moment précis. Posez votre impatience et vos habitudes, vous les retrouverez, peut-être, à la fin de la lecture.
Le poids des mots cachés est proportionnel à l’énergie qu’on met pour les occulter. Les laisser sortir a une double fonction. Libérer la parole et l’énergie piégée dans ce processus. Imaginez un secret que vous avez enfoui sous un tapis. Depuis des années, vous vous tenez au même endroit pour surveiller que ce qui est sous le tapis ne sorte pas. Vous êtes figé dans cette attente, dans la peur de laisser sortir ce qui est là. Plus les années passent, et plus vous avez peur. Dans la transmission générationnelle, vos enfants s’installeront sur le tapis à votre suite. Ils ne sauront ni pourquoi ni comment, ils n’auront que l’impératif silencieux de perpétuer l’objectif familial.
Journaliste dans l’un des plus grands groupes de presse de Dakyrie, Anthary n’avait jamais été attiré par la littérature imaginaire. Son truc c’était les policiers, les romans à suspense, les thrillers. Cependant, la présence du psychogénéalogiste l’intriguait.
Il l’avait rencontré deux ans auparavant, pour une série d’articles sur les médecines parallèles, celles qui soignent le corps avant qu’il ne soit malade. Réticent à l’idée d’énergies invisibles, Anthary avait commencé l’entretien avec la distance moqueuse d’un scientifique face à un croyant. L’interview, qui devait durer une heure, s’était poursuivie sur trois jours.
L’humeur du jour de Sandrine WALBEYSS :
Et si on réconfortait les perdants ? Y’en a marre des jugements et des critiques !
Une fois n’est pas coutume, aujourd’hui j’ai envie de vous parler de politique. L’exercice politique, en tant que vie de la cité, m’intéresse depuis longtemps.… Lire la suite »Une autre conception de la politique