L’Air — un Essentiel pour relier

Écoutez l’histoire de l’Air. Si léger, qu’il passe souvent inaperçu, il se trouve pourtant au centre de nos existences. L’enseignement de l’Air est celui de l’ouverture et du partage. De ce qui nous unit aux autres.

Construit dans la peur, c’est un lien de souffrance qui nous confine dans la crainte du manque. Celle qui entasse l’inutile dans nos vies, des fois qu’il serve à quelqu’un d’autre. La plus grande douleur de l’Air, c’est l’enfermement. Dans nos certitudes, nos appréhensions, nos incompréhensions.

Le sourire partagé ne se perd pas, il se propage. Le savoir enseigné fleurit et fructifie ailleurs et différemment, ensemençant la connaissance commune. Lorsqu’il est retenu, il se fane, s’aliène et s’essouffle dans une lente agonie.

La force de l’Air, c’est le triomphe de l’orateur. Droit sur ses bases (la Terre structure), il regarde ceux qui l’entoure, observateur attentif et ouvert (le Feu s’élève). Lorsque sa voix porte, son intention est claire, lucide, légère comme une plume soulevée par le vent. La promesse de l’Air se diffuse dans la joie de cette posture libre et dressée à la rencontre des autres.

J’ai quelque chose à dire et je suis heureux que vous m’écoutiez. Aujourd’hui, je me montre à vous. Aurez-vous assez de Feu pour m’entendre sans peur et assez d’Eau pour entrer dans mon univers ? Si vous n’êtes pas d’accord avec moi, cela importe peu. Lorsque votre tour arrivera, je m’installerai comme auditeur, et j’accueillerai votre contribution. Elle m’aidera à élargir mon point de vue, et peut-être même à transformer ce qui doit l’être.

J’ai bien retenu la leçon de l’Eau, et celle du Feu. Apprendre à évoluer et le faire en douceur. Profitez du « j’aime » de l’Air pour vous retourner sur votre chemin et observer ce qu’il dit de vous. Cela vous plaît-il ? Continuez. Si ce n’est pas le cas, modifiez quelque chose. Éveillez-vous au collectif. Regardez ce qui se passe autour de vous et choisissez comment vous voulez avancer.

Ce que l’Air nous enseigne, c’est la légèreté de l’ouverture et de la joie. Un héritage que les Tarthoums portent en eux, au-delà des blessures et des souffrances.

Alh-Lo-Ha-Ssi.

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