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La petite âme qui était perdue

Notre petite âme est perdue.

Elle a cru, encore une fois, avoir trouvé un chemin tout tracé vers un avenir radieux. Une voie qui lui plaisait. Une belle façon de passer ses journées.

Mais les petits ennuis sont revenus. Pas les mêmes. Ils ont changé de place, de forme, mais ils empoisonnent son quotidien. Alors la petite âme s’interroge. Les doutes et les questions reviennent. Quel est le problème ? Quel nouveau blocage se présente ? Qu’est-ce que je n’ai pas bien fait ?

Car la petite âme a fait des efforts. Beaucoup. Elle a travaillé. Dur. Elle a cherché. Longtemps.

Elle a compris plein de choses. Elle a appris de nouveaux concepts. Elle a découvert et expérimenté l’humanité, en cherchant la philosophie qui lui parlait le plus. Elle a découvert, avec surprise et bonheur, que toutes les philosophies mènent au même endroit, c’est seulement le chemin qui varie, et comment pourrait-il en être autrement ? Nous sommes tous différents.

Mais ses petits tracas sont toujours là. La petite âme a essayé des dizaines de techniques différentes, des thérapies personnelles, des soins énergétiques… Tout cela l’a aidé, et elle a découvert que le monde regorge de moyens pour aller mieux, et pas seulement de raisons d’aller mal. Mais il y a encore quelque chose.

Elle a bien identifié le problème et les causes psychologiques, mais il y a toujours un niveau supplémentaire. Et le miroir de l’extérieur, ce qui lui arrive, les échanges avec les autres, lui montre bien que le problème est toujours là.

Comment faire ?

Il faut changer de regard.

Modifier la perception du problème. D’ailleurs ce n’est pas un problème, c’est une aide. Une aide pour comprendre le dysfonctionnement. Oublier cette propension humaine à juger les évènements pour retrouver la bienveillance céleste. La gratitude envers notre corps qui nous permet de décoder les mots que nous n’avons pas pu dire et qui sont devenus des maux.

Accueillir les informations. Les traiter, du mieux que nous pouvons. Demander de l’aide lorsque c’est nécessaire. Et surtout, garder la foi. Cette foi sans dieu ni religion, celle qui nous élève vers une meilleure version de nous-mêmes. Celle qui est au fond de notre cœur, mais portée haut par notre âme en recherche de beauté et de bonheur. Non pas demain ou après, comme certains nous le promettent, mais ici et aujourd’hui, pour vivre le plaisir de l’harmonie et de l’expérimentation, à chaque instant.

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