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La petite âme qui attendait que le monde change

L’histoire de la dualité sur Terre, c’est l’histoire d’une expérience. L’histoire d’un inconfort créé pour nous pousser à aller plus loin dans la connaissance de nous-mêmes et dans le rayonnement de la lumière.

Mais une petite âme née dans ce monde de divisions a bien du mal à retrouver la lumière. Elle se sent seule, alors qu’elle a une famille qui l’aime et des amis. Elle a un travail qui ne lui plaît pas, mais elle ne sait pas quoi faire d’autre et elle gagne bien sa vie. Elle a des rêves qui lui semble inaccessibles, et un quotidien qu’elle voudrait améliorer.

Alors notre petite âme cherche une solution à son mal être.

Elle apprend. Car la petite âme aime étudier, découvrir de nouvelles choses, d’autres manières de voir le monde. Elle voyage, dès qu’elle en a l’occasion. Et surtout elle lit. Dans les livres elle découvre un monde d’aventures, de héros qui changent les choses, d’explications aussi. L’histoire, la géographie, les grandes civilisations, les biographies, les romans de corsaires ou de vampires…

Entre deux lectures, elle déménage. Elle emménage. Elle s’installe. Elle réinstalle. Elle re décore.

Elle change de société, d’emploi, de collègues. Rien n’y fait. Elle n’est pas malheureuse, mais ce n’est pas la vie dont elle a rêvé lorsqu’elle a choisi de venir sur Terre. Dans les livres qu’elle lit, elle trouve des explications. Les religions lui disent que ce sera mieux après… qu’elle paie son karma passé… elle découvre les horoscopes, le tarot, quelques prémices de développement personnel, mais elle pressent que tout cela n’est pas tout à fait juste.

Et puis elle commence à avoir de problèmes de santé. Rien de trop grave, juste des douleurs récurrentes (mais non permanentes), inexpliquées, handicapantes.

Juste une peur qui s’installe sur les racines de cette incompréhension. Pourquoi est-ce si difficile ? Pourquoi certains ont-ils tout ce qu’ils veulent ? Pourquoi d’autres sont-ils heureux ? A cette époque-là, la petite âme ne sait pas encore que les maux physiques sont des mots de l’âme. Pour nous prévenir. Pour indiquer un dysfonctionnement subtil non résolu qui entre en résonance avec la matière.

Alors notre petite âme continue vaillamment son chemin. Elle ne sait pas quoi faire d’autre. La mort est une belle solution, mais si elle n’a pas peur de mourir, elle n’a pas non plus envie d’ouvrir cette porte trop tôt. Car sans se l’expliquer, elle sait que ce n’est pas la solution.

Elle travaille, elle fait du sport, de la musique, du théâtre, de la danse… Elle attend le moment où les choses changeront. Car elles vont changer, n’est-ce pas ? On ne peut pas vivre 60, 70, 90 ans comme ça ?

Et puis un jour, un jour comme un autre, elle lâche prise. Elle dîne avec des amies, et elle se dit que si, sa vie sera comme ça jusqu’au bout, et que ça ira. Qu’elle trouvera le moyen de faire avec. Elle regarde les bons côtés, et se dit que ce n’est pas si mal.

Et dans les semaines qui suivent, des choses changent. Elle rencontre quelqu’un. Elle déménage. Elle réemménage. Alors elle se dit que cette fois, ça y est, tout va aller mieux.

Alors quelques mois plus tard, quand les douleurs reviennent, son moral en reprend un coup. Comment ? Ce n’est pas suffisant ? Mais je croyais que… L’incompréhension remonte à la surface, bien alimentée par ses nouvelles peurs. J’ai changé. De ville, d’emploi, d’environnement… mais rien ne change ?!

Mais notre petite âme est courageuse. Bien plus qu’elle le pense et qu’on lui dit. Elle continue. Ce travail qui ne lui plaît pas, ce chemin sans but et plein d’écueils. Elle avance, jour après jour. Régulièrement, un changement s’annonce, et elle se dit ah enfin, ça va aller… et puis rien. Enfin, rien de fabuleux. Pas de changement de vie radical, pas de bien être total, et toujours cette petite voix qui dit que ça pourrait être mieux.

Alors notre petite âme continue, de chercher, d’observer, pour trouver la formule magique du bonheur. Et un jour, elle entend à la radio Nicolas Vanier, l’explorateur du grand nord, qui explique que beaucoup de gens lui disent qu’il a de la chance de faire ce qu’il fait. Et il dit que ce n’est pas de la chance, c’est du travail. Il invite chacun à s’atteler à créer ses rêves. À ne pas attendre que les choses arrivent, mais à aller les chercher.

Ce jour là, une nouvelle graine s’est installée dans l’esprit de notre petite âme. Une graine d’espoir. Car si je n’attends pas que les choses arrivent à l’extérieur, je peux agir. A l’intérieur il s’agit de moi. Je peux changer les choses.

Oh ne croyez pas que cette petite graine est un bouton on / off vers le bonheur. Ce n’est pas si simple. C’est plutôt le démarrage d’un chêne qui commence à avoir des fruits maintenant, des années après, nourri de soins, d’arrosage, et malgré quelques périodes de sécheresse et autres aléas climatiques…

La petite graine a germé sans que notre petite âme s’en rende compte. Nourrie d’expériences parfois inconfortables mais qui apportent des enseignements précieux. Quelqu’un lui a dit un jour, faire des erreurs n’est pas un problème, c’est comme ça qu’on apprend, l’important, c’est de ne pas faire 2 fois les mêmes… Alors la graine a grandi, poussé, commencé à prendre de la place… un peu plus de place… jusqu’à pousser toutes ces peurs installées, toutes ces excuses pour attendre une solution qui viendrait de l’extérieur…

Aujourd’hui la petite âme vous dirait que ce n’est au fond pas si compliqué. Elle a passé des années à apprendre des choses, intéressantes ou pas, pour mieux faire ce travail qui ne lui plaisait pas. Maintenant elle travaille à plus s’écouter, à mieux entendre les messages de son âme, et à construire un chemin qui lui plaît. C’est aussi un apprentissage, mais la petite âme sait qu’elle peut apprendre, et qu’elle a la capacité de travail nécessaire. Et puis là, c’est pour elle, pour libérer sa vie, pour vivre ses rêves, en mots, en sensations, en émotions, en connexion, et sans maux…

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